samedi 1 février 2014

Obéissance et inspiration divines

Sainte Thérèse, mère supérieure, avait déjà écrit plusieurs livres sur l’oraison destinés à ses nonnes. À 62 ans elle reçoit l’ordre de son confesseur et supérieur de parfaire son œuvre.
« Celui qui m’a ordonné cet écrit m’a dit que les sœurs de nos monastères de Notre Dame du Mont-Carmel ont besoin qu’on leur explique certaines difficultés relatives à l’oraison ; il a pensé qu’elles comprendraient mieux le langage d’une femme, et que vu leur amour pour moi, mes paroles seraient plus efficaces que d’autres. Il serait insensé de m’imaginer qu’il puisse être utile à d’autres personnes. »
Elle se sent malade, fatiguée, à bout de force, et la tâche lui semble bien difficile. Elle ne sait pas ce qu’elle pourrait bien dire de plus. Pourquoi résister, si c’est le désir de Notre-Seigneur : elle ne peut se soustraire à son devoir. Elle fait confiance à l’esprit-Saint lui donnera l’inspiration nécessaire. :
«  Je le sais, la force de l’obéissance aplanit les difficultés que l’on regarde comme insurmontables »
« Je n’ai point d’aptitude pour de tels sujets, à moins que le Seigneur daigne dans sa miséricorde me l’accorder. »
C’est avec un talent incomparable qu’elle décrit les différentes phases de l’oraison avec cette géniale allégorie du Château Intérieur.

Ce texte va trouver des lecteurs bien en dehors de ses monastères féminins, bien au delà de son siècle, jusqu’au cœur de quelques âmes égarées dans le monde laïc du XXI siècle.

Emylia

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