La connaissance de soi spirituelle telle qu’elle est définie par
Sainte Thérèse d’Avila me semble être bien plus une expérience de foi sincère
que de procéder d’un savoir. Il s’agit de prendre conscience de la propre
misère de soi en comparaison de l’infinie grandeur de Dieu. Elle est avant tout
un apprentissage de l’humilité.
Il faut cependant faire attention à l’humilité. Elle doit être mesurée
et ne jamais basculer dans le mépris de soi. Nous devons reconnaître en nous même et respecter,
la dignité de l’Être humain, la créature divine préférée.
De plus, ce serait une injuste ingratitude que de toujours s’apitoyer
sur nos incapacités et insuffisances, sans reconnaître à leur juste valeur, les
dons et grâces spirituelles dont nous avons été comblés :
« L’âme qui a reçu de si
grandes faveurs doit se ternir en haute estime. La véritable humilité triomphe
dans la vérité. »
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