Dans la vie, on parvient
difficilement à quelque-chose si l’on n’éprouve pas de motivation. Il en est de
la religion comme des autres activités. Quand la jeune Thérèse déclarait
« Je veux voir Dieu », il y
avait de la détermination qui l’entrainait inexorablement dans la
vocation de sa vie.
La qualité essentielle est donc
« Le grand Désir ». On a tendance à penser que la religion existe
pour refreiner les désirs et les passions humaines. C’est absurde.
Si Dieu est exigeant, il est
surtout liberté, joie équilibre. La dévotion triste est stérile. « Ces Grands
Désirs sont le signe qui marque les âmes faites pour les grandes choses. »
Ces Grands Désirs sont accompagnés d’une grande confiance et aussi de
magnanimité. « Grandeur d’âme et humilité vont bien ensemble et s’appuient
toutes deux sur le sentiment de la faiblesse humaine et de la foi en la
miséricorde toute puissante de Dieu ».
« Grands Désirs et humilité
peuvent marcher de pair, se garantissent et se fécondent mutuellement. Seule l’humilité
peut conserver aux grands désirs leur regard confiant vers les sommets (sur
Dieu) à travers les vicissitudes intérieures et extérieures de la vie spirituelle. »
Il y a aussi un art « d’équilibrer
harmonieusement l’énergie, la discrétion et les Grands Désirs ».
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