J’aime et j’admire beaucoup Ste Thérèse d’Avila. Elle a vraiment une
compréhension très profonde de notre nature humaine, certainement parce qu’elle
est aussi l’une des rares personnes à avoir pénétré les secrets divins les plus
inaccessibles au commun des mortels que nous sommes pour la plupart d’entre nous.
Je suis persuadée que la progression dans notre quête spirituelle est
nécessaire, et qu’il ne faut pas hésiter à essayer de comprendre le cheminement
des grands saints qui nous ont laissé leurs écrits et conseils exceptionnels.
Nous essayons de bien faire sur le plan familial, nous essayons de nous
perfectionner sur le plan professionnel, nous recherchons notre talent
éventuellement dans d’autres activités complémentaires. Alors pourquoi devrions
nous rester des débutants en matière spirituelle. Pourquoi essayer de
réinventer la roue, alors que tant de nos anciens y ont travaillé assidument et avec détermination. Thérèse a longuement étudier les structures l’âme et de l’esprit, mieux que quiconque avant elle. Elle a certainement fondé les bases de la
psychologie humaine plusieurs siècles avant que les disciplines académiques sur
les humanités ne s’y intéressent. Son objectif n’était pas d’approfondir la
science, mais d’approcher Dieu.
« La considération de nos
péchés et de la connaissance de nous-mêmes est le pain avec lequel il faut dans
cette voie de l’oraison, prendre tous les autres mets, si délicats qu’ils
soient : sans lui, l’âme ne pourrait se soutenir. »
Dans les prochains billets je m’essayerai à raconter ce qu’elle nous
enseigne sur ce si vaste, crucial et passionnant sujet.
"Son objectif n’était pas d’approfondir la science, mais d’approcher Dieu."
RépondreSupprimerMerci Emylia pour ce billet. Cette parole me touche car souvent par notre manière d'évangéliser, de partager La Bonne Nouvelle, nos expériences de Dieu, nous sommes critiqués, jugés, comme si nous voulions mettre en avant nos connaissances, nos lumières, alors que ce n'est pas du tout le cas. Le but de toute évangélisation, de toute mission envers Le Royaume, est de se rapprocher soi-même d'abord de Dieu, par Sa Parole.
Je pense qu'il faut s'être engagé sur Le Chemin, avoir dit OUI au Seigneur et renouveler ce OUI chaque jour comme le faisait la grande Therese, pour comprendre cela et accueillir ses propres dons et les mettre en valeur pour la gloire de Dieu qui les mis en nous en faisant abstraction des jugements et des critiques. J'y arrive petit à petit...
Merci encore de m'aider à réfléchir et à découvrir notre grande soeur et ce qu'elle a elle-même découvert.
Toutefois, au sujet de 'réinventer la roue' je dois dire que, par exemple, je ne me lasse pas de découvrir Les Saintes Ecritures à chaque fois que je La consulte. Car à chaque fois Le Seigneur me donne d'y voir quelque chose que je n'avais pas vu avant ! Est-ce parce que je ne lis pas La Bible comme un livre mais que je La 'consulte', comme Il me l'a montré, au moment où j'en ai besoin pour connaitre La Volonté du Père pour moi-même ou pour une autre personne ? Le contexte, le sens du texte devient alors une nouveauté... Comme si c'était la première fois qu'on le lisait... Chaque siècle, chaque moment, chaque être est différent et c'est fou comme Les Paroles de Dieu s'adaptent à tout cela !
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle »
Jn 6, 68
L'Eternité est une Nouveauté.
Merci Emylia
doris +
Bonjour Doris,
SupprimerAu sujet de réinventer la roue, je voulais dire que souvent à notre époque, on découvre Dieu assez tard. C'est mon cas. Du coup on réalise qu'on a perdu du temps sur le chemin de notre vie. Ce n'est pas catastrophique. Il suffit de prendre conscience qu'on peut accélérer son propre développement spirituel plutôt que de faire du "tourisme" en route. Si j'avais vécu aux siècles précédents, je n'aurais jamais eu accès à toutes informations que j'utilise aujourd'hui. J'aurais probablement vécu dans un environnement plus religieux. Je rends grâce à Dieu pour les facilités d'accès à la vraie foi de nos jours, quand on a fini par dire OUI dans sa vie !
Merci aux évangélistes qui ont écrit l'histoire de Jésus, merci aux exégèses de toutes les époques, et merci à tous les croyants qui évangélisent de nos jours en douceur, sans prosélytisme excessif, en respectant "les gentils", là où ils en sont (terme des 1ers siècles après JC, désignant les païens susceptibles se se convertir en chrétiens).
Je suis fascinée par la croissance spirituelle.
Merci Doris et à bientôt.
Emylia