samedi 1 mars 2014

L’oraison de recueillement

Voici une forme d’oraison, moins formelle que la prière vocale où l’on récite le Notre Père, ou la prière liturgique prononcée pendant la messe. Cette forme de prière est bien plus intérieure. C’est cette forme de prière que Sainte Thérèse souhaite voir adoptée par les débutants car elle permet de faire de rapides progrès dans l’oraison et la spiritualité. Si de nos jours, cette forme de prière est largement reconnue et intégrée dans toutes les spiritualités chrétiennes (et encore on n’est toujours en train de se demander si on prie correctement), au XVI siècle, cette prière était peu codifiée.
Il s’agit de retirer les puissances de l’âme tournées vers le monde extérieur pour les focaliser sur l’intérieur de l’âme, là où Dieu est. Ce mouvement actif des puissances est un acte volonté. Il s’accompagne d’une recherche volontaire de la personne du Christ à l’intérieur de son âme.
Il y a deux écueils principaux, 1) faire appel à trop de violence pour exercer ce retrait des puissances, 2) l’oisiveté sans recherche active de contact.
Il ne faut pas croire qu'il faille être mystique ou qu'il faut avoir reçu une forme particulière de grâce quand on s’adonne à la prière de l’oraison. Les grâces peuvent venir après cet effort volontaire. Dans la plupart des cas, le progrès spirituel est rapide, tout au plus six mois à un an dans la majorité des cas. Surtout, il ne faut pas s’affliger si on prend plus de temps.

Le  progrès spirituel nous mène le plus surement à la prière de quiétude dont je ne sais pas encore trop ce que c’est. Je comprend que l’oraison de recueillement procède d’une volonté humaine et que peut être Dieu prend l’initiative de l’oraison de quiétude. À suivre…

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